14h30 – 18h00
IRCAM - Salle Stravinsky
Entrée libre dans la mesure des places disponibles
Séance organisée en partenariat avec le groupe de travail sur le rythme de l'Ircam. Avec la participation de Emmanuel Amiot (mathématicien), Karim Haddad (compositeur, Ircam), Mikhaïl Malt (Compositeur, RIM chargé d'enseignement, Ircam) et Pascal Michon (philosophe, historien).
Je partirai de la notion traditionnelle de rythme puis évoquerai quelques-unes des contestations auxquelles elle a été soumise, dans différents champs, depuis le milieu du XIXe siècle. L'objectif sera de repérer les innovations théoriques qui se sont produites au cours de cette période et ce qu'elles peuvent nous apporter aujourd'hui.
⇒ Texte complet de l'exposé
sur le site Rhuthmos.
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Certaines formalisations mathématiques de la notion musicale de rythme ouvrent des perspectives insoupçonnables. Le contexte des groupes cycliques ouvre des parallèles musicalement suggestifs avec le domaine des hauteurs, tandis que les problèmes de canons rythmiques ont permis d'ouvrir des brèches conséquentes dans la théorie mathématique des pavages. Comme le clame volontiers Moreno Andreatta, la musique retrouve une fonction prédominante dans le vieux Quadrivium, élargi aux sciences contemporaines et maintenant on peut dire que "mathematica est exercitum musicae" sans trop forcer la… note.
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« Une paire rythmique – notion employée par Emmanuel Nunes depuis les premières oeuvres de son cycle La Création [1978] – est formée par la superposition en phase de deux périodicités différentes ayant la même durée totale. »
Le développement fertile – Une analyse de Wandlungen, Programme du Festival d’automne à Paris, Joao Rafael, 1992.
Nous présenterons le travail élaboré en collaboration avec Emmanuel Nunes autour des Ensembles Rythmiques Périodiques (ERP), une généralisation des Paires Rythmiques (PR).
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A partir d'une formalisation de la structure musicale, basée sur un système dynamique à états, j'aimerais questionner un ensemble de pièces composées entre 1992 et 2003. Outre l'idée de système dynamique, ces pièces se fondaient sur une vision de couches temporelles faisant émerger des couches rythmiques à des échelles diverses. Ce rythme compris comme la perception "structurée" de "salliances" dans le tissu de l'espace musical.
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